La littérature canadienne de 1850 á 1860. Publiée par la direction du "Foyer canadien.": O. Crémazie. Ph. A. deGaspé. C. Laberge. F.G. Marchand. L'abbé J.S. Raymond. L.J.C. Fiset. O. Peltier. N. Bourassa. J. Lenoir. A. Garneau. L'abbé C. Trudelle. A. Boucher. L.H. Fréchette. L.P. Lemay. Z. MayrandDesbarats et Derbishire, 1864 |
Expressions et termes fréquents
aïeux Amalfi Amand âme beau bientôt bonheur bords du Saint-Laurent bras brillant brise bruit c'était Canada Canadiens chants Charles Amand charmant Chateauguay cher chose ciel ciel radieux cieux cimeterre cœur combats côté Dieu Dimitry donner dormir douce douleur doux drapeau enfants Evanturel fiers fille fleurs fleuve fleuve Saint-Laurent flots forêt front gloire glorieux goëlette guerre Herculanum héros heureux homme immense immortelle j'ai jamais jeta jeune jour l'aurore l'homme laissé Latulipe Lazzarone main malheur Mareuil ment Messieurs monde Montréal mort Naples noble nuit O Canada parfums passé patrie pauvre père peuple pied pleurs Pompéi porte prière Procida Québec radieux rayons regard religion reste rêve rivage rive Rose Rose Latulipe roses fleuries Saint-Céran Saint-Jean-Port-Joli sainte Salaberry sang sera seul social société soir soldat soleil Solyme sombre Sorrente souvenir souvenirs sublime terre tombe tombeau tout-à-coup trouve Vénise vertes campagnes vertus Vésuve victoire vieillard vieux voix yeux
Fréquemment cités
Page 206 - ... ruines ! je retournerai vers vous prendre vos leçons ! je me replacerai dans la paix de vos solitudes ; et là , éloigné du spectacle affligeant des passions , j'aimerai les hommes sur des souvenirs ; je m'occuperai de leur bonheur, et le mien se composera de l'idée de l'avoir hâté.
Page 20 - Salut ô ma belle patrie ! Salut, ô bords du Saint-Laurent ! Terre que l'étranger envie, Et qu'il regrette en la quittant. Heureux qui peut passer sa vie Toujours fidèle à te servir, Et dans tes bras, mère chérie, Peut rendre son dernier soupir...
Page 29 - Pauvre soldat, aux jours de ma jeunesse, "Pour vous, Français, j'ai combattu longtemps; "Je viens encor, dans ma triste vieillesse, "Attendre ici vos guerriers triomphants. "Ah! bien longtemps vous attendrai-je encore "Sur ces remparts où je porte mes pas? "De ce grand jour quand verrai-je l'aurore? "Dis-moi, mon fils, ne paraissent-ils pas?
Page 54 - Carillon, je te revois encore, Non plus, hélas! comme en ces jours bénis Où dans tes murs la trompette sonore Pour te sauver nous avait réunis. Je viens à toi, quand mon âme succombe Et sent déjà son courage faiblir. Oui, près de toi, venant chercher ma tombe, Pour mon drapeau je viens ici mourir. "Mes compagnons, d'une vaine espérance Berçant encor leurs coeurs toujours français, Les yeux tournés du côté de la France, Diront souvent: reviendront-ils jamais?
Page 42 - ... pour ceux dont les âmes blessées Ici-bas n'ont connu que les sombres pensées Qui font les jours sans joie et les nuits sans sommeil ; Pour ceux qui, chaque soir, bénissant l'existence, N'ont trouvé, le matin, au, lieu de l'espérance, A leurs rêves dorés qu'un horrible réveil. Ah ! pour ces parias de la famille humaine, Qui, lourdement chargés de leur fardeau de peine...
Page 79 - L'hymne de l'Iroquois scalpant ses ennemis ? Où tes vieux héros morts, assemblés sur les grèves, Venaient, pendant la nuit, illuminer les rêves De tes sombres guerriers sur la rive endormis ? Te souvient-il des jours où passant dans l'orage, Les dieux de tes forêts portés sur un nuage, De leurs longs cris de guerre enivrant tes enfants, Leur montraient dans la mort une vie immortelle, Où leur âme suivrait une chasse éternelle D'énormes caribous et d'orignaux géants...
Page 40 - S'échappent un instant de leurs froides prisons; En nous apparaissant, ils n'ont rien qui repousse; Leur aspect est rêveur et leur figure est douce, Et leur œil fixe et creux n'a pas de trahisons. Quand ils viennent ainsi, quand leur regard contemple La foule qui pour eux implore dans le temple La clémence du ciel, un éclair de bonheur, Pareil au pur rayon qui brille sur l'opale, Vient errer un instant sur leur front calme et pâle Et dans leur cœur glacé verse un peu de chaleur.
Page 374 - Oui ! généreux soldats, votre valeur enchante : La patrie envers vous sera reconnaissante. Qu'une main libérale, unie au sentiment En gravant ce qui suit, vous offre un monument : . " Ici les Canadiens se couvrirent de gloire ; "Oui ! trois cents sur huit mille obtinrent la victoire. " Leur constante union fut un rempart d'airain '• Qui repoussa les traits du fier Américain. " Passant, admire-les Ces rivages tranquilles " Ont été défendus comme les Thermopyles; " Ici Léonidas et ses trois...
Page 78 - O Canada, plus beau qu'un rayon de l'aurore, Te souvient-il des jours où tout couvert encore Du manteau verdoyant de tes vieilles forêts, Tu gardais pour toi seul ton fleuve gigantesque, Tes lacs plus grands que ceux du poème dantesque Et tes monts dont le ciel couronne les sommets ? Te souvient-il des jours où, mirant dans les ondes Le feuillage orgueilleux de leurs branches fécondes, Tes immenses sapins saluaient ton réveil ? Où déployant les dons de...
Page 31 - Tu l'as dit, ô vieillard! la France est revenue. Au sommet de nos murs, voyez-vous dans la nue Son noble pavillon dérouler sa splendeur? Ah! ce jour glorieux où les Français, nos frères, Sont venus, pour nous voir, du pays de nos pères, Sera le plus aimé de nos jours de bonheur.